Le projet du musée Villèle, musée de l’habitation et de l’esclavage, assume avec force le souci d’inscrire la proposition architecturale, muséographique et paysagère sur un domaine singulier, entre le battant des lames et le sommet des montagnes, à flanc de ravine, dans un respect d’authenticité. Il s’érige en vecteur de pacification et de témoignage des populations qui ont fait vivre le domaine. Il met l’accent sur l’héritage du patrimoine immatériel, le Moringue, le Maloya, les rites religieux, les tisaneurs. Le défi est ici de restituer la mémoire des populations soumises en parfaite harmonie avec la composition historique du domaine préservé.