Depuis la promenade des piétons et des cyclistes, pris dans ces lignes de végétaux, seul les courbes d’une feuille de métal dessine dans la cime des arbres la silhouette du nouveau centre aquatique de Mazamet. Elle parle de son environnement verdoyant et joue avec le ciel et la lumière, offrant des vues et des cadrages sur le paysage proche et lointain.
La piscine s’accroche sur un territoire reconstitué. Un tissu pavillonnaire laissant de grandes respirations vertes.
La ballade sillonnant au travers des divers pôles sportifs de Mazamet est ponctuée par ce nouvel équipement à l’architecture singulière. Il s’agit d’une nouvelle séquence urbaine où le parvis, pris dans un écrin végétal et arboré, est en réel continuité avec l’espace urbain. Cinq aux courbes dynamiques viennent dessiner une grande ligne dans le paysage et l’identifient : elles protègent et signalent les espaces forts du lieu comme la halle ou encore la zone aqualudique.
Les lignes de la halle, à l’identité forte et dynamique, se fondent et s’inscrivent dans le paysage. Inspirée du milieu naturel et aquatique, c’est une canopée de bois et de métal. Il s’agit des ondulations d’une raie, de la sérénité d’un nénuphar, d’arbre parasol protégeant un lieu dédié au sport et à la détente.
A la promenade piétonne ; la piscine avec sa halle, ses plages minérales, le solarium végétal et son bloc sculpté dans la masse offre sa plus longue façade. Ce bloc accueille l’ensemble des éléments nécessaires à l’usage de cette piscine. Les couleurs viennent enchanter et identifier les espaces : la teinte orange apporte la chaleur nécessaire au travail des employés ; le vert des vestiaires, couleur dite positive, affirme la gaieté et repose les yeux dans des espaces où seule la lumière zénithale est naturelle ; le bleu est associé aux espaces dédiés au corps, il invite vers les bassins et leur eau colorée. Enfin, l’ambiance framboise de l’espace bien être exprime la douceur et a pour vocation à offrir la tranquillité de l’esprit et la détente du corps. Ces couleurs identifient les espaces depuis la halle des bassins au travers de percements et la blancheur de ses murs.
L’usager circule d’espace en espace : les déambulatoires deviennent espace de déchaussement, espace beauté ; passant de lieux intimes à des espaces animés et vice versa. Les douches dans les alcôves, les assises dans les murs, … le travail dans la masse sert les usages. En créant deux ambiances à la halle avec un jeu de toiture : l’architecture se nourrit de cette dualité intimité / animation.