Tout projet fait le lien avec son environnement, avec son tissu social et avec l’époque dans laquelle il s’installe et s’inscrit.
Un tribunal à fortiori, doit s’inscrire avec justesse dans le contexte qui lui est proposé. Faire le lien, ici, précisément à Mont de Marsan, pour l’édifice nouveau, c’est trouver l’harmonie avec un contexte qui n’existe pas. Le projet s‘installe dans un tissu diffus, représentatif du périurbain. Il apporte « l’urbanité » nécessaire à la vie publique que requiert l’institution, et en même temps fait le lien avec la situation trouvée sur place.
Notre architecture fait le lien avec le contexte direct, et aussi avec la ville de Mont de Marsan dont elle constituera, à distance raisonnable du centre-ville, une des figures nouvelles. Le symbole et le repère urbain qu’exige l’institution : de l’urbanité absente pour l’instant du site, nous importons la forme rigoureuse de l’édifice, et l’idée du parvis et du grand porche d’accueil.
De l’environnement direct, nous retenons l’idée de la forêt, et de la nature, avec laquelle notre conception architecturale entretient un lien direct, comme si le parvis boisé se prolongeait dans le hall ouvert et la salle des pas perdus, en une seule écriture.